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Adoption des cryptos : la mise à jour qui va tout changer

L’implémentation de l’EIP-4337 sur Ethereum constitue un évènement majeur pour la démocratisation des cryptomonnaies et l’utilisation des applications « blockchain ».

Cette nouvelle, passée pour le moins inaperçue dans un contexte de marché encore difficile pour les cryptomonnaies, représente pourtant un tournant majeur dans le développement de ce secteur. En effet la possibilité de l’abstraction de compte que permet cette mise à jour, bien que ce terme semble un peu obscur à première vue, permet tout simplement d’utiliser des cryptomonnaies, d’interagir avec des contrats « intelligents » (smart contract), sans nécessairement avoir connaissance du sous-jacent technique. Nul besoin d’apprendre des termes complexes, de comprendre le fonctionnement d’une clé privée, d’une clé publique, ou de la cryptographie asymétrique pour bénéficier des révolutions amenées par cette technologie. L’invisibilité de la technologie permise par cette mise à jour, est un élément clé son l’adoption. De la même façon, qu’aujourd’hui personne ne comprend et ne connaît le protocole TCP/IP pourtant indispensable au fonctionnement de l’internet 2.0 tel que nous le connaissons actuellement.

Le cas d’usage certainement le plus symbolique étant la possibilité, dans un futur proche, d’avoir accès à un portefeuille de cryptomonnaie par l’intermédiaire d’un login et d’un mot de passe, avec la possibilité comme nous l’avons actuellement de mettre en place des procédures de récupération en cas de perte ou de d’oubli de celui-ci. Le web 3.0 et le transfert de valeur sur internet accessibles avec autant de faciliter qu’une application de smartphone. Il sera aussi possible avec cette mise à jour de programmer des actions ponctuelles ou des récurrences sur son portefeuille comme des virements automatiques pour le paiement d’un abonnement par exemple.

C’est une évolution majeure qui va permettre de développer des portefeuilles bénéficiant des avantages de la technologie blockchain, telle que la décentralisation, et la propriété réelle de ses fonds, tout en ayant une interface utilisateur très simplifiée et les mêmes fonctionnalités que l’on peut trouver aujourd’hui dans des applications bancaires sur son smartphone. Et connaissant la dynamique de développement et la rapidité d’évolution de ce secteur, vont apparaître très bientôt, des applications qui proposeront des fonctionnalités inexistantes dans le système traditionnel car impossible à mettre en œuvre dans des système centralisés. Finalement, le terme « abstraction » convient bien, puisqu’il s’agit de faire disparaître, pour les utilisateurs, la complexité technologique, au profit de fonctionnalités et d’interfaces qui leurs sont familières tout en leur faisant bénéficier de toutes les opportunités offertes par cette technologie.L’adoption d’une technologie se fait au travers de killer application qui doivent permettre d’amener le grand public à l’utiliser très facilement et avec des vrais bénéfices immédiats, et je suis convaincu que cette mise à jour discrète est en réalité la clé de voûte d’une adoption massive de la technologie blockchain et donc de l’usage des cryptomonnaies dans le monde.

VOTRE COACH

Risque de crise majeur sur l’industrie bancaire

Il est toujours important de le rappeler mais Bitcoin a été créé en 2008, à la suite de l’effondrement de la banque d’investissement Lehman Brothers et de la crise qui s’en est suivie.

Les objectifs de Satoshi Nakamoto étaient simples :

  • Permettre à chacun d’avoir une détention réelle de ses fonds en cas de crise bancaire et de faillites de banques successives (risque de perte de l’argent détenue en banque pour les citoyens et les entreprises)
  • Permettre d’avoir confiance dans la stabilité de l’émission monétaire dû au fait que les états et les banques centrales pourraient dévaluer notre monnaie afin de sauver, à nouveau, le système bancaire si une crise venait à se reproduire ou plutôt quand elle se reproduirait (risque lié à l’impression monétaire et à ses conséquences sur la dépréciation de la monnaie) *

En effet, en cas de crise bancaire, comme nous le vivons depuis début mars 2023, les banques centrales et les états ont 2 choix :

  • Option n°1 : Ne pas intervenir et activer les procédures de sauvegarde des fonds des clients par les organismes d’assurance avec le risque d’effet de contagion et de bankrun sur d’autres banques. C’est ce qui s’est passé aux Etats-Unis après la faillite de la Silverbank, de la Silicon Valley Bank et enfin de Signature Bank…. Au vu du risque systémique que cela engendrerait, il est en réalité peu probable que cette option soit choisie un jour. (Risques sur une partie ou la totalité des fonds des citoyens)
  • Option n°2 : Intervenir directement en assurant les dépôts des clients dans les banques en difficultés ou en faillites et en injectant la liquidité nécessaire dans le système bancaire afin de maintenir la confiance des citoyens envers le système bancaire et assurer la liquidité interbancaire. (Risques de dépréciation de la monnaie lié à l’impression monétaire)

Lundi, les autorités américaines ont, après une courte hésitation, décider de choisir l’option n°2 et donc de stopper l’hémorragie en protégeant et en assurant la garantie de fonds pour les déposants, et ont également apporté 300 milliards de liquidité au système bancaire afin de prévenir l’effet de contagion et le manque de liquidité. Cela va se traduire inévitablement, à terme, par de l’impression monétaire, une dévaluation de la valeur du dollar et donc une inflation des biens à la consommation, une augmentation de la dette, et/ou la poursuite des bulles spéculatives sur les marchés de l’immobilier ou des actions par exemple. Il y a toujours des conséquences au choix monétaires réalisés par les banques centrales et cela se retrouve dans la dévaluation de la monnaie, que ce soit par rapport à un panier de biens à la consommation ou à des valeurs d’investissements.

Dans le cas du Crédit Suisse, malgré le risque systémique que celui-ci représente pour l’industrie bancaire européenne et mondiale, la Banque Centrale Européenne a décidé de maintenir sa hausse des taux d’intérêts. La Banque Nationale Suisse a, quant à elle, décidé de prêter 50 milliards au crédit Suisse et une offre d’achat a été conclue par UBS en tout début de semaine. Pour finir, une réunion des principales banques centrales mondiales a eu lieu la semaine dernière afin de prévenir un manque de liquidité pour l’ensemble du système bancaire mondial. Ce qui signifie, en filigrane, faire appel au bilan de la FED soit par une réduction des réserves, soit par l’impression monétaire.

Après l’explosion de l’inflation, dont une grande partie, est en réalité liée aux problèmes logistiques post-COVID, à la fermeture du marché chinois et à la guerre en Ukraine (et non à l’impression monétaire historique), les bonnes résolutions des banques centrales de relevé leurs taux d’intérêt et de réduire leurs bilans (QT) n’auront finalement pas duré plus d’un an. Il est possible dans ce contexte que les taux restent élevés mais à la condition que les leviers de la création monétaire et de l’augmentation du bilan soient maintenus comme filet de sécurité pour assurer la liquidité du système bancaire, et rassurer les marchés financiers pour le refinancement toujours plus élevé de la dette des états occidentaux.     

Finalement et ce même si la sécurité des comptes bancaires et de nos avoirs ont à priori peu de chance d’être compromis à court terme dans nos sociétés occidentales, l’outil de l’impression monétaire et la dévaluation de celle-ci à la suite de l’inévitable dilution me conforte dans l’idée qu’au-delà des caractéristiques de conservation et de souveraineté de nos fonds, la promesse déflationniste de Bitcoin est, dans cette impasse monétaire, la plus simple et pourtant la meilleure propositions de valeur.

Nb : L’impression monétaire n’est pas utilisée uniquement dans le cas de crise bancaire comme on a pu le voir récemment avec la crise sanitaire (COVID), la guerre en Ukraine, le financement de la réindustrialisation (IRA) et peut-être bientôt la lutte contre le changement climatique

Rapport très critique contre les cryptos

Un rapport très cinglant a été rendu par 6 économistes au sujet des cryptomonnaies.

Ce rapport a été demandé par le député européen de gauche Emmanuel MAUREL, connu pour ses positions, également très critiques à l’égard de l’écosystème, et ce, afin de dresser un panorama des cryptomonnaies qui doit influencé le prochain vote du règlement européen MICA et contribuer à durcir des positions déjà très contraignantes pour l’écosystème. Autant dire que les conclusions de ce rapport ne présentent aucune surprise étant donné le commanditaire, la commande et l’équipe missionnée.

Pourtant quand je vois le descriptif du « projet » de l’Institut Rousseau où Monsieur Nicolas DUFRENE est directeur général, je lis: « Dans cette réflexion, nous souhaitons promouvoir des modes de gouvernance plus collectifs, soucieux d’impliquer les citoyens et de garantir leur confiance dans le temps, en même temps qu’il nous faut un regard neuf sur les phénomènes naturels, politiques et sociaux qui nous entourent ». Cette définition me rappelle étrangement Bitcoin. Comment peut-on à la fois être le porte-parole de cette institut, souhaiter une gouvernance plus collective, vouloir garantir la confiance dans le temps pour les citoyens et dire : « Ce qu’on promet à travers les crypto-actifs, cela pourrait être réalisé avec beaucoup plus d’efficacité tout en gardant ce caractère de bien commun avec des monnaies digitales de banques centrales, véritablement accessibles aux citoyens. ».

(BFM crypto, le 10 mars 2023)

Le Bitcoin est un OVNI dans l’écosystème monétaire (Objet virtuel non identifié), pour autant, je m’étonne de la mauvaise foi dans l’analyse qui peut en être faite. La France serait-elle incapable de sortir des affrontements idéologiques permanents ? Comment peut-on avancer, évoluer sans être capable d’accepter les innovations, les intégrer intelligemment ? L’Europe passe plus de temps à se protéger de l’extérieur, à règlementer pour protéger les acteurs en place qui souffrent d’immobilisme et d’inertie, à se replier sur soi-même, plutôt qu’à soutenir l’émergence technologique et les acteurs agiles et innovants qui la composent. Non l’écosystème n’est pas parfait, oui, celui-ci nécessiterait plus de régulation, notamment pour les acteurs centralisés afin d’augmenter la protection des investisseurs et les détenteurs de cryptomonnaies. Mais ce qu’il faut, c’est un accompagnement du législateur et non une guillotine législative, de peur de terrasser nos acteurs européens et ainsi se retrouver dans la même situation qu’avec le web 2.0 et les GAFAM. Les cryptomonnaies bousculent, j’en conviens, mais elles vont advenir et quand l’Europe se réveillera, il sera, je le crains, à nouveau trop tard.


Les masternodes dans les crypto monnaies

Tout d’abord nous allons commencer par une définition :

Un masternode est un nœud relié à un réseau à partir duquel des transactions sont réalisées, mais aussi dans le but créer /recevoir / transmettre de l’information à travers un canal de communication par l’intermédiaire d’un logiciel connecté au réseau 24h/24h et 7j/7j. La terminologie peut quelque peu varier en fonction du projet dans lesquels ils sont mis en place, mais la finalité est toujours la même. (Masternode pour PivX/Dash, Securenode pour ZEN, Znodes pour le Zcoin, Oracles pour le Wagerr, Tron masternodes pour Crown,…)
Ils peuvent servir à effectuer des tâches spécifiques telles que l’envoi instantané, le mélange de pièces pour soutenir la confidentialité, aider à stabiliser le réseau.
En contrepartie, les utilisateurs mettant en place des masternodes reçoivent des bonus sous forme de récompenses payées, des dividendes sous forme de crypto monnaie sur une base périodique. Les masternodes sont des noeuds complets comme dans le réseau Bitcoin à l’exception du fait qu’ils doivent fournir un niveau de service au réseau et qu’ils ont une obligation de caution pour participer.
La caution n’est jamais perdue et est à l’abri tant que le masternode est en fonctionnement. Cela permet aux investisseurs de participer au réseau, de gagner un intérêt sur leur investissement et de réduire la volatilité de la monnaie.
Étant donné que le programme de récompense de masternode a un pourcentage fixe et que le réseau de masternodes est fluctuant, la récompense des masternodes variera en fonction du nombre de masternodes actifs.
Les masternodes peuvent être utilisés pour offrir des services supplémentaires en fonction du projet et de l’atout que peut représenter les masternodes sur le réseau.

Enfin, les masternodes peuvent, si la fonctionnalité est implantée, recevoir des droits de vote sur les propositions d’actions dans le réseau. Ce qui permet de créer une gouvernance dans la gestion des propositions et des fonds de développement. Sachant que tous les projets n’implantent pas les mêmes capacités à leur masternodes. Certains font le choix de limiter les capacités à celles du vote technique (hard fork, soft fork) et ne mette absolument pas en place une gestion budgétaire, ni même une rémunération spécifique pour finance le développement du projet. En effet celle-ci doit découler d’une rémunération dédiée et d’un système de gestion budgétaire complexe à mettre en œuvre. Par ailleurs, dans certains projets, les masternodes ne sont là que pour créer une ossature plus solide du réseau contrairement au système de Proof of Stake simple et n’ont en soi aucune autre capacité spécifique. DASH est aujourd’hui la crypto monnaie la plus évoluée dans la mise en œuvre de ce système de gouvernance et d’allocation budgétaire décentralisée par l’entremise des masternodes. Aujourd’hui beaucoup de projets s’inspirent de DASH afin de construire dans un premier temps une ossature de masternodes en copiant le code, puis souhaitent dans un second temps implanter un système de gouvernance comme DASH avec des objectifs qui peuvent varier en fonction des projets.

Vous pouvez trouver ici un ancien mais très bon article sur la gouvernance de DASH : https://docs.dash.org/fr/stable/governance/understanding.html

Vous trouverez ici la plate-forme du système budgétaire de DASH : https://www.dashcentral.org/

Un autre exemple intéressant à découvrir est Monetary Unit et sa plateforme en cours de finalisation http://mymue.com/

Même si je ne suis pas un partisan de leur politique de masternodes, puisque le nombre élevé pour en avoir un, contribue à la centralisation du réseau (voir tableau ci-dessous). Force est de constater, que le projet bénéficie d’un développement original et innovant avec une gouvernance et une gestion budgétaire qui commence à prendre corps.


MASTERNODE, DÉCENTRALISATION ET GOUVERNANCE

Les masternodes représentent donc un outil intéressant à disposition des projets mais il ne faut pas oublier l’importance de l’effet de centralisation auquel il peut amener que ce soit en terme de gouvernance ou de réseau. Bien entendu, la complémentarité se fait aussi en fonction du système choisi aux côtés des masternodes mais que ce soit du proof of stake ou du proof ow work, les deux systèmes ont aujourd’hui aussi démontré certaines lacunes ; La sécurité et l’intermittence des noeuds pour le POS et la centralisation et la consommation énergétique pour le POW. La centralisation peut donc être aussi le revers de ce système. Il est donc primordial d’ajuster la caution nécessaire à l’exécution d’un masternode au supply total disponible. Un nombre de masternodes peu élevé favorise la captation du supply disponible et l’enrichissement de quelques-uns au détriment d’une vrai dynamique communautaire et de décentralisation. En effet, plus le supply captif dans les masternodes est élevé, plus l’offre est réduite, engendrant une mécanique beaucoup plus facile de montée du prix, à condition, bien sûr, de stimuler la demande ! Généralement, un accès à bas prix pour les premiers masternodes va tout de suite diminuer l’offre disponible au détriment de la mise en place d’un réseau décentralisé solide mais plus progressif. Alors qu’un nombre élevé de masternodes grâce un nombre de coins moins important favorise l’intégration de plus de personnes dans le projet et contribue à une décentralisation forte et distribuée.

Exemple de supply/nombre de Masternodes : (le 07/08/2017)

DASH :
Supply disponible : 7 477 532 Dash
Nombre maximum possible de masternodes sur le réseau : 4668 (62 % du supply total)
Nombre actuel de masternodes : 4620
Supply captif (indisponible sur le marché) : 4 620 000 Dash
Sachant que + il y a de supply disponible, plus le nombre de masternodes sur le réseau peut être élevé sans diminuer les DASH disponibles pour les utilisateurs et les commerçants. DASH a fixé une limite maximum de masternodes, ce sont les seuls pour le moment.

PIVX :
Supply disponible : 54 003 744 Pivx
Nombre actuel de masternodes : 2152
Supply captif (indisponible sur le marché): 21 520 000 Pvix
Vous trouverez ci-dessous un tableau récapitulatif de la qualité de la décentralisation des différents projets avec masternodes. Arbitrairement j’ai choisi 1000 masternodes comme étant la limite basse pour un réseau bien décentralisé. En dessous je considère le projet pas suffisamment décentralisé et au dessus suffisamment décentralisé par rapport au supply disponible de chaque projet. J’ai tendance personnellement à penser qu’un projet est bien décentralisé au dessus de 3000 masternodes minimum mais cela me sembla it, à première vue, trop sévère.



De plus, si le projet s’oriente ensuite vers un système de gouvernance décentralisée, un nombre important de participants favorise une meilleure expression collective. Il faut aussi souligner que dans la crypto monnaie DASH, seul les possesseurs de masternodes ont le droit de parole dans la gouvernance.Or si nous excluons les développeurs qui sont souvent les premiers apporteurs de propositions et aussi certainement possesseurs de masternodes, il y a deux parties prenantes qui n’ont pas de voix, les mineurs et les utilisateurs. Mais ce modèle de gouvernance, même s‘ il est imparfait, a montré la possibilité de créer une gouvernance et une gestion du financement grâce à la blockchain et marque aujourd’hui le point de départ de beaucoup d’autres projets.

Actuellement, les projets ne mettent pas en place un système de masternode pour les mêmes raisons, même si cela peut aussi être amené à évoluer avec le temps. Voici différentes options choisies par les projets sachant que certains peuvent mettre l’accent plus fortement sur une fonction particulière de ce système:

– Sécurité du réseau (peut être couplé avec un système POS classique ou POW)

– Gouvernance décentralisée qu’elle soit très participative et très inclusive ou restrictive dans le nombre de participants

– Gestion de fonds spécifiques provenant de la création monétaire de la blockchain. Cela signifie qu’une partie des fonds doit être spécifiquement dédiée au développement

– Décentralisation du réseau de la crypto monnaie en permettant un accès facilité pour paramétrer des masternodes et ainsi maximiser le nombre de masternodes sur le réseau

– Stabilisation du prix et limitation de la volatilité de la monnaie qui permet aussi bien sûr de faire monter la valeur du cours en captant le supply disponible sur les marchés

Si vous souhaitez investiguer ce domaine, je vous conseille d’effectuer des recherches sur tous les projets afin de connaître leur souhait de développement derrière la mise en œuvre de leur système masternode.

Investissements 2.0

Les masternodes sont donc des nouvelles formes d’investissements dans les projets et qui vont générer des revenus passifs pour la contribution apportée au réseau.

Un site s’est spécialisé sur le recensement et le calcul du ROI : http://masternodes.pro/

Cependant il faut être très vigilant dans l’investissement sur les masternodes. C’est encore aujourd’hui hautement spéculatif comme tout le secteur des crypto monnaies. Par ailleurs, beaucoup de projet se lancent dans la mise en œuvre de masternode, pour profiter de l’effet de levier que cela constitue généralement en terme de marketing et de valeur ajouté sur le prix. Il faut donc faire très attention à l’effet hype dont cherchent à profiter beaucoup de projets dans les crypto monnaies.

De plus il y a encore beaucoup d’incertitude sur les projets, et il est difficile aujourd’hui de savoir ceux qui seront encore là dans quelques années et même quelques mois. C’est pourquoi il est difficile aujourd’hui de se projeter sur un investissement long terme à propos des masternodes. La vigilance doit être de mise.

Ensuite, les masternodes des projets les plus solides sont aussi les plus chers et inversement, les masternodes les moins chers sont aussi les plus risqués en matière d’investissement. Il n’est donc pas aisé de faire un choix judicieux dans ses placements. Enfin une variable supplémentaire à prendre en compte, c’est que les masternodes, tout comme le stake sont plus rentables au moment où la crypto monnaie est peu connue et où peu de masternodes sont actifs sur le réseau, car la récompense de block sera répartie entre moins de masternodes et donc les récompenses seront logiquement plus élevées.

De plus dans les crypto monnaies masternodes, il y a la même hétérogénéité que dans l’univers des crypto monnaies. On retrouve donc des projets à vocation monétaire uniquement comme Dash, Pivx, monetary ou Bitsend. Mais il y a aussi des projets à objectif spécifique non monétaire comme NEM, Stratis, Blocknet, Crown, Neoscoin ou encore Wagger.

Il est important d’être conscient de cela et bien connaître les projets et les objectifs de chaque projet, et aussi l’utilité des masternodes dans chaque projet. Les masternodes sont des investissements à « long terme », il est donc important d’évaluer la capacité de réussite du projet et la possible durabilité de celui-ci au regard du secteur économique visé.


Pour synthétiser, les rémunérations des masternodes sont étroitement liées aux points suivants :

Répartition des rewards de la blockchain :

La répartition des rewards de la blockchain peut être très différente en fonction des projets et peut évoluer dans le temps. Par exemple pour Neoscoin, les rewards étaient de 50 % pour les masternodes et 50 % pour le stake. Aujourd’hui 10 % ont été intégrés afin de financer le développement ce qui fait une répartition comme suit, 45 % masternodes, 45 % Stake POS et 10 % alloué au fonds de développement et à la future gouvernance.

Pour Renoscoin : 70 % pour les masternodes et 30 % pour le stake.

Pour Bitsend : 80 % masternodes et 20 % pour les mineurs en POW

Pour Pivx :90 % réparti entre masternodes et stake POS de façon dynamique afin de maintenir une incitation pour un équilibre des parties et 10 % pour le fonds de développement

Monetaryunit : 45 % masternodes, 45 % mineur POW, et 10 % fonds de développement

Nombre de masternodes actifs sur le réseau :

Le nombre de masternodes actifs sur le réseau influence la rentabilité des rewards, puisque la rémunération fixe sera divisée en plus de parts. Si au cours d’une période, le nombre de masternodes actifs double, alors la récompense sera divisée en deux pendant la période où les masternodes auront doublé. Bien entendu, si le nombre de masternodes actifs diminue, alors la rémunération pour les masternodes restants augmente proportionnellement. La rentabilité des masternodes est donc un mécanisme dynamique.

L’inflation monétaire (supply disponible) :

Un autre critère influençant fortement la rémunération des masternodes est l’inflation monétaire définie dans l’algorythme initial de chaque crypto monnaie. Voici des exemples ci-dessous :

Cela signifie que plus le taux d’inflation diminue, moins les rémunérations seront importantes pour les masternodes, les stakers ou les mineurs. Les récompenses de blocs correspondent à de la création monétaire donc à l’inflation monétaire de la crypto monnaie étudiée. Cependant, dans une vision à long terme, l’assèchement de la création monétaire par une forte baisse progressive de son inflation doit contribuer dans le cadre d’un projet solide et pérenne à l’inflation du prix par phénomène de rareté. L’inflation est donc un paramètre à prendre compte dans l’analyse de la rentabilité des masternodes et dans son investissement, et ce pour toutes les crypto monnaies, pas simplement pour celles mettant en œuvre des masternodes.

Mise en œuvre technique :

La mise en œuvre technique des masternodes demande quelques connaissances en informatique, mais ne constitue pas, pour autant, un obstacle insurmontable pour toute personne ayant des facilités avec les nouvelles technologies. Les étapes génériques sont généralement les suivantes :

1. Télécharger le wallet puis le synchroniser
2. Taper une commande dans la « console » du wallet afin de générer une clé et une adresse spécifique pour votre masternode
3. Envoyer à cette adresse le nombre « exact » de coins requis pour paramétrer le masternode [voir les spécification pour chaque crypto monnnaie]
4. Penser à ouvrir les ports internet spécifiques à la crypto monnaie [spécifié pour chaque crypto]
5. Paramétrer un fichier « nomdesacrypto.conf » dont le contenu est généralement expliqué pour chaque projet
6. Enfin ,quand vos coins sont matures, c’est à dire qu’ils ont eu suffisamment de confirmation, vous pouvez lancer la commande de démarrage du masternode dans la « console » du wallet.

Je ne vais pas faire d’explicatif plus spécifique et je vous conseille de regarder pour chaque projet s’il existe un guide et une communauté disponible et accueillante avant de vous lancer. Voici quelques liens où vous trouverez des exemples de guides :

http://bitsend.info/forums/index.php?topic=7.0

http://www.chaincoin.org/how-to-setup-masternodes/

Voilà j’espère que cet article vous aura été utile afin de mieux comprendre l’univers spécifique des masternodes et vous aura donné quelques clés d’analyse dans les choix d’investissement selon les différents projets possibles.

Si vous aimez le site et souhaitez nous soutenir dans notre démarche, n’hésitez pas à nous faire un don à notre adresse Bitcoin: 1H1pkQdFjESX3HESw3V1ovZX8sSLwACsMg

Votre coach

ANALYSE FONDAMENTALE PARTIE 1

L’ÉCOSYSTÈME ÉCONOMIQUE
MINIER ET ALTCOINS POW

STRATÉGIE DES ACTEURS MINIERS

J’ai entrepris cette analyse il y a quelque temps car je voulais comprendre le système économique derrière les altcoins POW. Je pars du principe qu’il y a derrière tous ces altcoins proof of work une vraie industrie de production avec tout ce que cela signifie en matière de cycle économique. C’était également pour moi un point que je voulais creuser car il me semblait qu’avoir une meilleure appréhension de cet écosystème me permettrait d’ajouter un facteur supplémentaire à l’analyse et la détection d’altcoins prometteurs sur le marché. Cet article n’a pas vocation à être l’Alpha et l’Omega mais simplement une synthèse du cheminement que j’ai pu avoir ces derniers mois.

Pour rappel si vous voulez avoir la liste des altcoins POW, vous la trouverez ici :
https://cryptoslate.com/cryptos/proof-of-work/


1.1

L’ÉCONOMIE DES MINEURS ET L’IMPACT
ÉCONOMIQUE DES ALTCOINS POW

J’ai déjà parlé sur mon blog des modèles économiques associés aux différents projets. L’économie gravitant autour du secteur des cryptomonnaies est, aujourd’hui encore, principalement spéculative. Les projets n’ayant bien souvent aucun produit fonctionnel et/ou peu, voire aucun client, il n’y a pas encore de modèle économique viable qui soit présent sur le marché. Nous pourrions citer quelques projets qui développent une certaine économie notamment par l’intermédiaire des masternodes (Dash) ou d’une gouvernance onchain accolée à un système de rewards spécifique (Decred) mais ils sont rares. Il y a cependant 2 domaines où une économie est en place, celle du mining, et celle plus émergente des exchanges (et token exchanges) qui font partie des rares entreprises à générer du bénéfice. Nous aurons certainement l’occasion de reparler des modèles économiques des exchanges dans un prochain article. Concernant le mining, nous retrouvons donc le cycle de production industriel classique. Il est d’ailleurs assez ironique qu’une technologie du 21ème siècle soit couplée à une forme de production industrielle du 20ème siècle. Sachez que nous ne parlerons pas dans cet article de l’étude de marché, de la recherche et développement et de la création de prototypes associées tels que peuvent le faire les concepteurs de cartes ASICS ou FPGA.



NOUS AVONS DONC POUR LES MINEURS CE TYPE DE CYCLE DE PRODUCTION INDUSTRIELLE :

1. Achat de produits (matériel de minage)
2. Production (et charges associées : électricité, location local…)
3. Vente du produit (sur les plateformes de trading)



Normalement des coûts de recherche et développement, analyse du marché, conception, test pourraient être intégrés mais ils ne sont pas généralisables à l’ensemble des acteurs du minage. Je suis donc parti du principe que l’activité de minage nécessite ces intrants et que les exchanges sont les lieux de commercialisation de leurs produits (ajustement de l’offre et de la demande).

Le marché des altcoins POW contrairement au POS/DPOS recèle pour moi de véritables enjeux économiques qu’en tant qu’investisseur il est intéressant de pouvoir appréhender. Les autres consensus actuels ne nécessitent pas d’investissements spécifiques, ni de coût particulièrement excessif qui demanderaient la gestion d’une activité économique à part entière. Le DPOS, POS, masternodes et autres sont aujourd’hui surtout des objets de spéculation intense dont le cold staking est une œuvre d’art puisque sans avoir une réelle participation à la sécurité de la blockchain, l’acteur passif est rémunéré par le simple fait de laisser les tokens/coins sur un wallet (off line) et d’avoir voté pour un délégué (acteur actif du réseau). On pourra dire qu’il participe à l’intégrité du réseau des délégués par son acte démocratique (vote), mais j’en doute fortement puisque les délégués ne sont choisis qu’en fonction du pourcentage de rewards redistribués. Ceci étant dit, cela participe également du fait que je ne pense pas que le consensus proof of work soit en fin de cycle comme cela peut être dit notamment du fait de sa « soi-disant » consommation énergétique. Si le business est rentable, et je pense qu’il l’est, alors le proof of work vivra tant que celui-ci le sera. Je rappelle également l’impact que peut avoir le secteur minier sur les ventes de cartes graphiques dans le monde. Les entreprises Nvidia et AMD ayant été particulièrement sujettes aux fluctuations du cours des crypto monnaies, ce qui démontre, s’il en est besoin, l’importance de la production minière adossée aux secteurs des crypto monnaies et des investissements réalisés par les acteurs de cet ecosystème. Enfin, la richesse accumulée depuis des années par les grands acteurs de ce système bien spécifique leur permettront, à mon avis, d’asseoir leurs positions encore durant de longues années.


1.2

STRATÉGIE ÉCONOMIQUE DES ACTEURS

Partant de ce premier constat, aussi personnel soit-il, je pense qu’il est important de se mettre à la place des acteurs de cet écosystème et réfléchir aux moyens d’optimiser leur activité économique.

1.2.1 I STRATÉGIE DE PRODUCTION

En premier lieu, Ils doivent réfléchir sur quel produit se positionner. En fonction du produit, Ils pourront acheter le matériel de minage qui leur permettra d’être performant sur cette production. Plus le matériel est spécifique (ASICS/FPGA sur des algorithmes spécifiques), donc plus leur chaîne de production est mono-spécifique et moins ils auront de possibilité d’adapter leur produit à la demande du marché. Cela leur permet ainsi d’être plus performants mais moins agiles sur le marché. A contrario, ils peuvent accepter de perdre en rentabilité de production afin de conserver une agilité suffisante pour s’adapter au marché des cryptos et aux nouveaux algorithmes qui sortent en permanence. Un mix des deux stratégies est bien entendu également une possibilité et permet de conserver le meilleur des deux mondes. Je ne vais pas évoquer la question de charges variables (électricité, location de locaux) qui va certes impacter leur stratégie et leur seuil de rentabilité mais je pense qu’en l’état actuel des choses, le marché est déjà plus ou moins optimisé et que ce facteur ne sera pas décisif pour la suite de mon raisonnement. Nous avons présenté ici en version simplifiée les ingrédients classiques de gestion d’une activité de production. Cependant, le dernier point me paraît essentiel, celui de la rencontre de l’offre et la demande, de la fixation du prix de vente, et donc de la commercialisation de leur produit.

1.2.2 I STRATÉGIE DE VENTE


Pour évoquer ce postulat nous avons deux possibilités.

LA PREMIÈRE
Je me positionne en partant du principe que ce sont des acteurs économiques libres, indépendants et honnêtes d’un marché émergent, celui des cryptos monnaies.

Dans ce cadre là, on peut supposer qu’ils auront une activité de minage qui servira parfaitement le marché des crypto monnaies. Ils vont miner des altcoins, qu’ils vendront immédiatement afin de payer les coûts liés à cette activité économique. Dans cette hypothèse Ils vont donc choisir des altcoins qui leur permettront d’avoir une rentabilité immédiate et suffisante afin de couvrir leurs coûts bien que la rentabilité ne soit pas nécessairement très élevée. Je pense qu’une partie des mineurs participent à cette fonction économique, non pas par éthique mais par obligation économique : soit parce qu’Ils doivent payer les coûts associés à leur activité (besoin de trésorerie), soit que la rentabilité est tellement élevée que le prix de vente au cours du jour est suffisamment attractif. A ce titre, le coût de revient est donc également très important puisqu’il détermine la propension des mineurs à vendre facilement sur le marché au prix fixé par l’offre et la demande.


LA DEUXIÈME
Je pars du postulat que ce sont des acteurs ou un groupe d’acteurs économiques qui vont chercher à maximiser leur activité économique. Partant de là, Ils savent également que le marché étant émergent et peu régulé, Ils peuvent avoir d’autant plus de facilité à manipuler le marché dans leurs intérêts surtout quand ce marché, celui des altcoins, est aussi peu liquide (faible volume de transactions).

Bien entendu, et je prends librement un parti pris ici, c’est le biais cognitif de cet article. Je pense que les acteurs économiques sont composés de personnes voulant maximiser leurs bénéfices et cela d’autant plus facilement que le cadre réglementaire le leur permet ou tout du moins la faiblesse du cadre réglementaire et judiciaire. De ce point de vue et au regard des variations très importantes des valeurs des altcoins, le facteur sur lequel Ils peuvent le plus maximiser leurs bénéfices se situe au niveau de la fixation du prix de vente. Le reste du cycle économique et des charges qui leur sont associées étant difficilement optimisables, il ne leur reste plus que le prix de vente, le point de rencontre entre l’offre et la demande. S’ils manipulent le marché, ils peuvent générer artificiellement une montée des prix qui leur permettra d’écouler leurs stocks au prix qu’ils auront ainsi grandement participé à fixer. Par ce biais, les acteurs miniers pourraient vendre 2/5/10 fois plus cher que le coût de production. Bien sûr, cela pourra être accompagné de news ou d’annonces importantes en lien avec l’altcoin si l’équipe de développement ou/et les exchanges se trouve dans la connivence. Cela permet ainsi de détourner l’attention de ces mouvements cycliques suspects grâce à la sortie d’une news pétillante (carte bancaire associée, développement, roadmap, branding) ou d’une indexation sur un nouvel exchange. Le spectacle du dernier pump&dump du Groestlcoin était d’ailleurs un exemple fascinant de manipulation de prix avec des ordres d’achats démesurés qui poussaient le prix vers le haut (ordre d’achat de 270 BTC , 1 millions de $) sur un altcoin qui n’a pourtant pas la visibilité, la reconnaissance et la liquidité d’un Litecoin par exemple.

Je pense donc que le marché des altcoins POW et leurs fortes variations cycliques et récurrentes (Dogecoin, Vertcoin, Groestlcoin, Monacoin, Verge,…) ne correspond qu’au cycle de production et d’optimisation de vente des acteurs miniers de cet écosystème. Les cycles de production peuvent s’étendre dans le temps en fonction de la capacité de trésorerie de ces différents acteurs. Cela dit, on observe une régularité impressionnante dans le cycle de ces altcoins. Ces pump & dump réguliers sont, et c’est mon point de vue, simplement le reflet de cette activité minière souterraine. Il est fortement possible également qu’un cartel de mineurs puissent agir de concert, comme cela a déjà été dénoncé dans d’autres activités économiques afin de s’entendre sur une manipulation des prix. Ces pratiques étant déjà dénoncées sur d’autres secteurs bien plus régulés que celui des crypto monnaies, il ne serait pas absurde que celles-ci soient pratiquées de façon plus intensive sur un marché aussi peu régulé.

Je vous encourage à analyser les cycles de pump & dump de ces altcoins proof of work. Certains sont d’ailleurs plus sujets à ce type de manipulation, je pense notamment au Groestlcoin, Dogecoin, ou au Siacoin, bien que le Siacoin, avec le fork anti-asics du 1er novembre 2018, pourrait perdre en attractivité auprès des mineurs mais cela reste à vérifier.

C’est donc en partant de cette base d’analyse que je déroule les points suivants. Elle est certainement imparfaite et partiale mais elle est quand même, du moins c’est mon postulat, le reflet d’une partie du fonctionnement de marché des altcoins proof of work.

1.2.3 I IMPACT SUR LA STRATÉGIE DES INVESTISSEURS

Nous sommes ici dans une analyse fondamentale certes, mais totalement dépassionnée des débats sur l’avenir, le développement ou la comparaison entre les altcoins POW. Nous ne prenons pas en compte les news ou tous types de facteurs internes au projet. Il ne s ‘agit que d’une analyse des facteurs économiques exogènes au projet bien que l’effet de connivence puisse apporter des éclairages supplémentaires. Il s’agit avant tout de se positionner en tant qu’investisseur souhaitant profiter de l’analyse de ces mouvements afin d’en tirer profit.

Tout d’abord, les raisons pour lesquelles je me suis focalisé sur les altcoins POW sont les suivantes : je pense qu’il est possible d’analyser plus facilement ces altcoins que les tokens (ERC20 ou autres). L’économie qu’elle génère et les positions d’investissement étant finalement observables par certaines analyses alors que les « partenariats » ou fonds d’investissement ayant investi dans un token sont moins évidents à déceler et peuplés de mensonges où il est difficile de discerner le bon grain de l’ivraie. Seules des personnes ayant un réseau important dans le secteur sont à même de connaître les véritables tenants et aboutissants et de détecter les plus gros potentiels dans ce secteur à part entière (token, blockchain infrastructure). Cela revient au même que dans le marché classique où seuls les initiés ont les informations en amont. Il y a aussi la possibilité de tirer parti de compétences sur les analyses des développements techniques ou sur l’analyse des technos qui sont développés par les projets mais cela demande tout d’abord de hautes qualifications en informatique et ensuite il n’est pas certain que ce seront les plus performants technologiquement qui bénéficieront du plus de hype et donc de valorisation sur le marché. Ce n’est de toute manière nullement mes compétences.

L’idée n’est donc pas du coup qu’il y aurait plus de chance de hauts retours sur investissement sur le marché des altcoins proof of work mais plutôt que les flux économiques et leurs directions seraient plus faciles à identifier dans ce secteur.

Vous verrez, dans la deuxième partie de cet article, la méthodologie appliquée afin d’analyser et de mettre en évidence les flux d’investissements miniers dans le secteur des altcoins proof of work , les résultats de celle-ci permettant d’élargir le regard que l’on peut porter sur certains projets et de bénéficier de critères supplémentaires dans une perspective d’investissement.

Votre coach

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